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La Déclaration de Bamako

A l’issu de ce « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF », les élus locaux et représentants de collectivités territoriales, d’organisations de réseaux de l’ESS de 8 pays d’Afrique de l’ouest et centrale ont signé la Déclaration de Bamako qui affirme “qu’une démarche inclusive et globale de promotion de l’ESS incluant tous les acteurs est nécessaire pour un développement durable des territoires”.

La déclaration comporte plusieurs engagements de la part des gouvernements centraux, des collectivités territoriales et des acteurs de l’ESS dans l’optique de visibiliser que l’ESS n’est pas une alternative, mais qu’elle doit devenir la règle. La déclaration permettra donc que toutes les villes travaillent sur ce modèle avec les collectivités territoriales et avec les réseaux de l’ESS pour faire des propositions envers les gouvernements qui permettent le développement des pays dans leur globalités.

Notamment, les signataires de la Déclaration de Bamako s’engagent à élaborer un plan d’action afin de poursuivre les efforts d’information, de communication, de sensibilisation, et de promotion de l’ESS pour son appropriation dans les territoires ; construire et animer un cadre de partenariat multi-acteurs en tant qu’espace d’échange, de partage des bonnes pratiques entre pairs, et de construction de stratégies ; ou développer et mobiliser sans délai des partenariats stratégiques avec les réseaux internationaux de l’ESS et autour des mécanismes des Nations Unies qui promeuvent l’ESS (GSEF, OIF, RIPESS, UN Inter-Agency Task Force on Social and Solidarity Economy, GPIESS…) afin d’accroître les synergies, parmi d’autres mesures pour soutenir la promotion de l’ESS en Afrique.

L’intégralité du texte de la Déclaration de Bamako peut être consultée ici.

Un réseau d’élus et un réseau de ministres de l’ESS pour l’Afrique

Le « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF » a permis non seulement d’augmenter la crédibilité des acteurs de l’ESS, mais aussi de faire venir d’autres réseaux nationaux pour qu’ils s’inspirent des expériences déjà en place et commencer à travailler en tandem avec les collectivités pour que l’ESS soit inscrite dans le travail de tous à niveau national.

En outre, cette rencontre a permis de parler le même langage, d’accorder quelles sont les stratégies pour développer l’ESS pour qu’elle soit là pour éradiquer la pauvreté, pour l’insertion dans l’économie des femmes et des jeunes, ainsi que pour l’appropriation du développement économique dans le territoire.

La rencontre de Bamako a permis de lancer une nouvelle idée de développement sur les principes et les valeurs de l’ESS avec les acteurs de base, les organisations de l’ESS et les autres acteurs comme chercheurs, cadre des administrations publiques et les élus locaux.

Finalement, la rencontre et la déclaration ont prévu la mise en place, d’une part, d’un réseau africain d’élus locaux qui a été annoncé pendant la conférence internationale Pact for Impact à Paris. Le Maire de Bamako a appelé ces pairs avec l’objectif de promouvoir une co-construction des politiques publiques pour l’ESS à niveau des états. Et d’autre part, la mobilisation du ministre malien du développement de l’ESS a été le premier pas pour la création d’un réseau de ministres africains de l’ESS.

 

Source http://www.ripess.org/

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