La ville de Bamako s’est développée de façon linéaire sur la terrasse, puis sur le piémont du plateau Manding. Ce dernier, avec les collines de Kati, de Koulouba et du Point G constituaient un obstacle à l’extension de la ville vers le Nord.
La construction de l’actuel Pont des Martyrs, achevé en 1960, a favorisé l’extension et le développement de la ville de Bamako sur la rive droite du fleuve Niger.
Le premier pont, fondé par les Niarés sur la rive gauche du fleuve Niger vers la fin du XVIè Siècle, le petit village Bambara de Bamako connut un essor remarquable dès l’arrivée des Français en 1883 grâce à ses fonctions militaires et commerciales.
Devenue capitale coloniale en 1908, la ville de Bamako était la plaque tournante d’une région riche en potentialités agricoles et dotée d’importantes voies de communication routière et fluviale. Cette situation qui a fait de Bamako un centre d’échanges très important pour les régions voisines, a été renforcée par l’ouverture en 1904 du chemin de fer Dakar-Niger et l’intensification du trafic fluvial sur le Niger. A cette époque déjà, Bamako comptait 6 000 habitants et devait rassembler 37 ans plus tard 37 000 habitants.
En 1922, Bamako disposait d’un centre commercial européen entouré des quartiers de Bozola, Dravéla, Niiaréla, Bamako-Coura, Dar-Salam, Bagadadji, Oulofobougou et Bolibana.
A partir de 1945, la ville connut un grand développement grâce aux actions du Lieutenant Gouverneur Louveau qui ont aboutit à la plantation massive d’arbre « les caïl-cédras » et à la création des quartiers de Médina-Coura, Quinzambougou, N’Tomikorobougou, Hamdallaye, Missira, les trois Badialans et Niomirambougou.
Capitale d’un Etat moderne d’une stabilité politique la ville de Bamako, s’est vite développée grâce à ses nouvelles fonctions politiques, administratives, commerciales et culturelles.
Depuis 1960, beaucoup de lotissements ont été effectués. Bamako compte aujourd’hui 67 quartiers pour une superficie de 267 km2 et une population d’environ 1 500 000 habitants.